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Contexte
Dans le cadre du Plan pour une économie verte 2030 du gouvernement du Québec, la STO entreprend l'un de ses plus grands projets, celui de devenir 100 % électrique.
Comme pour toutes les sociétés de transport québécoises, le virage électrique est commencé. Ici à la STO, l'installation d'équipements pour brancher et recharger les véhicules est déjà en cours.
Les autobus électriques remplaceront graduellement les autobus à propulsion diesel et hybride diesel-électrique. La durée de vie d'un autobus étant d'environ 16 ans, et selon les projections actuelles, l'ensemble du parc de véhicules de la STO devrait donc être 100 % électrique vers 2042.
Actualité
Le 22 avril 2025, les sociétés de transport membres de l'Association du Transport
Urbain du Québec (ATUQ) se sont rassemblées à Québec afin de demander au gouvernement du Québec de revoir sa stratégie d’électrification des transports en commun afin que cette transition énergétique soit plus graduelle et viable. Consultez le communiqué de presse émis par l’ATUQ, le projet de résolution du CA ainsi que la lettre d’opinion du président
Les grandes étapes
Où en sommes-nous?
Essais des autobus électriques en cours
Vous pouvez maintenant apercevoir nos deux magnifiques autobus électriques sillonner les routes de Gatineau. Cette phase de rodage opérationnel, sans clients à bord, est essentielle pour se familiariser avec cette nouvelle technologie. Elle nous permet de bien la comprendre et de la maîtriser en prévision d’une mise en service graduelle et fluide avec nos opérations.
En quoi consistent ces essais?
Concrètement, on conduit l’autobus électrique dans les mêmes conditions que les autres autobus, c’est-à-dire les mêmes lignes, horaires, arrêts, les heures de pointe et hors pointe, les saisons, etc.
L’objectif est de se familiariser et d’apprendre sur le comportement de ces nouveaux véhicules, mais aussi tout ce qui les entoure, comme l’entretien, la recharge, la consommation d’énergie, etc. C’est une nouvelle technologie qu’on doit prendre le temps d’apprivoiser.
- Toutes les lignes du réseau seront reproduites. À chaque ligne complétée, le système informatique de l’autobus enregistre une tonne de données comme le kilométrage parcouru, l’énergie consommée, la température extérieure, la récupération d’énergie, etc. Avec ces données réelles, nous saurons combien d’énergie un autobus électrique requiert pour chaque ligne. Cela nous permettra de bien planifier les horaires en fonction des capacités énergétiques des véhicules.
- L’autobus est aussi rechargé à différents moments pour tester les équipements de recharge et voir comment ces équipements fonctionnent et se comportent au quotidien.
Voilà un tour d’horizon des essais que nous faisons actuellement. Si vous avez des questions sur le projet de l’électrification, n’hésitez pas à nous écrire à l’adresse electrification@sto.ca
Nos 2 premiers autobus électriques
Nous avons présentement deux véhicules électriques de modèle Nova LFSe+, soit le #2401 et le #2402. Ces derniers affichent fière allure avec leur identité visuelle « branchée »!
Au Centre d'entretien et d'exploitation (CEE), dans le secteur Gatineau
Avec nos deux autobus électriques, nous testons et nous familiarisons avec les équipements de la compagnie ABB. Cette technologie permet de recharger un autobus à la fois pour une puissance totale de 150 kW.
Voici les équipements :
Au Centre administratif Antoine-Grégoire (CAAG)
Nous testons et nous nous familiarisons avec les équipements de la compagnie Kempower. Une technologie qui permet de recharger trois (3) e-bus à la fois pour une puissance totale de 150 kW répartie sur trois (3) bus :
- 1 autobus branché = 150 kW
- 2 autobus branchés = 75 kW chacun
- 3 autobus branchés = 50 kW chacun
Voici les équipements :
Trois (3) prises combo et un (1) chargeur de 150 kW (alimente les trois (3) prises combo)
Les grands défis
- La transformation et la conversion des infrastructures pour permettre la recharge d'un grand nombre de véhicules;
- L'implantation d'un système intelligent de gestion du parc d'autobus pour les recharges d'autobus et l'attribution des véhicules aux différents parcours;
- La planification du réseau en fonction de l'autonomie des batteries;
- Le recrutement, le développement et la formation d'une main-d'œuvre spécialisée;
- L'adaptation pour les mécaniciens, les chauffeurs et la clientèle.