Le conseil d’administration de la Société de transport de l’Outaouais (STO) a adopté cet après-midi, la nouvelle convention collective des chauffeurs d’autobus; un contrat de travail novateur qui vient repositionner la STO comme employeur de choix.
« Avec nos partenaires syndicaux, on est fiers d’avoir réussi à rebrasser les cartes et à jeter de nouvelles bases qui reflètent davantage les besoins des chauffeurs, dont un meilleur équilibre vie-travail. Dans le contexte actuel, où l’on doit conjuguer avec d’importants défis de main-d’œuvre, la STO est dorénavant mieux outillée pour répondre aux attentes des travailleurs actuels et futurs. Certaines de ces initiatives sont d’ailleurs, parmi les premières implantées au sein d’une société de transport québécoise », de soutenir le président du conseil d’administration, M. Jocelyn Blondin.
« Nous avons été à l’écoute du marché, mais surtout, des employés, car plusieurs éléments de ce nouveau contrat de travail proviennent des tables de travail auxquelles participent les chauffeurs », de mentionner le directeur général, Patrick Leclerc.
Parmi les faits saillants, notons :
- Afin de favoriser la conciliation vie-travail, la convention prévoit de nouveaux concepts d’horaires 4-3, d’horaires hybrides et davantage de quarts de travail en continu la semaine. Également, un programme d'étalement des heures sur deux semaines pour faciliter, à titre d’exemple, le temps parental partagé;
- La mise en place de primes du samedi et d’amplitude ainsi qu’une bonification de la prime de soir afin de compenser les horaires de travail qui sont moins conciliants;
- La reconnaissance de l’expertise au volant après 15 et 20 ans de service ainsi qu’un programme de maintien en l’emploi, à horaire réduit, pour les chauffeurs éligibles à la retraite;
- Le cadre financier prévoit également des augmentations salariales de 2 % à 3 % selon l’année, dont un mécanisme d’ajustement pour les quatre dernières années de la convention basé sur l’Indice des prix à la consommation (IPC) oscillant entre 2,5 % et 3 %;
- D’une durée de neuf ans, le nouveau contrat de travail des quelque 500 chauffeurs couvre la période allant du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2028.
« Tout au cours de son parcours à la STO, le chauffeur peut désormais bénéficier de différents mécanismes pour accéder soit à de meilleurs horaires sinon à des compensations monétaires », de souligner M. Leclerc. « Les nouveaux paramètres de la convention nous donnent par ailleurs, plus de flexibilité opérationnelle pour organiser le travail au quotidien et pallier aux absences ponctuelles. Aussi, l’entente long terme, d’une durée rarement vue au sein de notre industrie, contribuera au maintien d’un bon climat de travail et permettra une belle continuité dans les relations de travail tissées avec nos partenaires syndicaux. Ça nous assurera également une prévisibilité financière pour les prochaines années ».
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